GLOSSAIRE

– Simple vitrage :

 Le simple vitrage est une feuille de verre unique dont l’épaisseur peut varier de 2 mm à 10 mm ou plus. Cette feuille de verre équipe les fenêtres anciennes.

 Guide de prise de mesure afin de remplacer le simple vitrage

 – Feuillure :

Espace ou rainure dans l’ouvrant qui accueille le vitrage. La mesure du vitrage « fond de feuillure » correspond à la taille que ce dernier ne peut dépasser.

 

 Emplacement de la feuillure après la mise ne place du double vitrage

 – Battant ou ouvrant ou vantail ou châssis :

 Montant, en général vertical, qui vient s’appuyer et en général s’encastrer en contact étanche pour l’air et le bruit avec le reste : soit avec un autre ouvrant, soit avec le dormant.

 

Visualisation du battant une fois déposé

 – Dormant :

 Partie fixe de la fenêtre fixée dans la maçonnerie, dans laquelle vient s’emboiter la partie mobile ou ouvrant.

 – Paumelles ou gonds:

 La paumelle est une charnière fixée d’une part sur l’ouvrant et d’autre part sur le dormant  et qui permet de faire pivoter cet ouvrant  afin de réaliser son ouverture. Le nombre de paumelles peut varier de 2 à 5 par battant.

 De plus, chaque paumelle peut soutenir 55kg à 65kg à l’arrachage.

 

 – Dégondage :

 Action de soulever l’ouvrant afin de le désolidariser du dormant.

 – Petits bois ou croisillons :

Décoration du vitrage sous forme de barres horizontales, verticales ou sous forme de croisillons qu’ils soient en appliques sur le verre ou intégrés dans le double vitrage.

 

 Fenêtre isolée par un double vitrage avec petits bois intégrés (1V 2H–>1 barre verticale et 2 barres horizontales) 

– Tenon / Mortaise :

 Le tenon est la partie mâle d’une pièce de construction destinée à être enfoncée dans la partie femelle d’une autre pièce et qui tient les deux par emboîtement. La partie femelle est appelée la mortaise. Dans le cas des petits bois de décoration, l’extrémité du décor constitue le tenon et la partie qui la reçoit sur l’ouvrant constitue la mortaise.

 Opération de dépose des petits bois en tenon/mortaise et applique

 – Clair de jour :

Sur une fenêtre, c’est la partie visible du vitrage. Elle dépend de la largeur des profilés et de la surface des vitres.

 

 Opération de prise de mesure du clair de jour

 – Doucine :

 C’est la moulure de finition qui encadre le vitrage. Elle est située à l’intérieur de l’habitation. Symétriquement, coté extérieur, on trouve la feuillure qui reçoit le vitrage maintenu grâce au mastic.

 – Mastic :

 Le mastic est un matériau d’une certaine rigidité  qui permet de maintenir un verre simple vitrage dans la feuillure d’une fenêtre.

 – Crémone :

 Mécanisme de fermeture d’une fenêtre composé d’une tige métallique qu’on relève et qu’on abaisse au moyen d’une poignée. Sur les fenêtres anciennes, le mécanisme de crémone est appelé espagnolette.

 – Survitrage :

 Technique d’ajout d’une deuxième vitre à une fenêtre ancienne initialement dotée d’un simple vitrage (sans avoir à changer la fenêtre complète). Le coefficient de transmission thermique du nouvel ensemble créé est tout de même inférieur à celui d’un double vitrage.

 

 – Double vitrage :

 Paroi vitrée constituée de deux feuilles de verre séparées par une lame d’air sec ou d’argon. L’intérêt du double vitrage est de permettre une amélioration thermique et phonique, la lame d’air constituant un bon isolant, bien meilleur que le verre lui-même. Le double vitrage permet ainsi de réduire l’« effet de paroi froide » d’où une diminution de la condensation en hiver et une diminution des pertes de chaleur. La feuille de verre intérieure peut être traitée au sel métallique, améliorant de ce fait l’isolation thermique. On parle alors de double vitrage ITR, ou Isolation par Thermo Réflexion.  Un double vitrage isolant ITR, constitué de deux feuilles de verre de 4 mm d’épaisseur et de 16 mm d’Argon, possède un coefficient de transmission thermique Ug= 1,1 W/m².

 

 Coupe d’un Double Vitrage ITR Argon

 

 – Gaz argon :

 Gaz chimiquement inerte qui, mis en place entre les deux feuilles de verre d’un double vitrage, permet de baisser le transfert thermique entre les deux cotés de ce dernier (entre l’intérieur et l’extérieur). On parle alors de double vitrage faible émissivité.

 

– Coefficient de transmission thermique :

Le coefficient de transmission thermique est le flux thermique au travers de la surface vitrée du double vitrage. C’est la quantité de chaleur que va laisser passer un double vitrage.

 Plus il est faible, plus le double vitrage est isolant.

 Un simple vitrage possède un coefficient Ug = 5,8 W/m², alors que celui d’un double vitrage 4/16/4  ITR argon est de Ug = 1,1 W/m². Le double vitrage est donc 5 fois plus isolant qu’un simple vitrage.

 

 Schéma décrivant le traitement du vitrage améliorant le coefficient de transmission thermique

 

– Joint de Butyle : 

C’est le joint noir qui va assurer l’étanchéité à l’eau et à l’air entre les deux feuilles de verre du double vitrage. Il est de plus suffisamment élastique pour supporter les mouvements du bloc de double vitrage au sein d’un battant de fenêtre.

 

– Norme CEKAL : 

Le label Cekal garantit l’étanchéité et la qualité des doubles vitrages pendant 10 ans. Elle est indispensable et exigée par l’administration fiscale pour toute déduction d’impôt. C’est une association indépendante qui délivre des certificats de qualification aux transformateurs de verre.

Pour l’isolation thermique, le Label Cekal distingue les vitrages à «Isolation thermique Courante” (Ug > 2 W/m²) et ceux à «Isolation thermique renforcée” (Ug<= 2 W/m²). 

Les vitrages répondants à ce critère sont marqué TR pour Thermique Renforcé. Le label TR est indispensable pour obtenir un crédit d’impôt. 

 

– Profilé :

Adaptateur en PVC qui permet la mise en place d’un double vitrage moderne sur une fenêtre ancienne. Grace à ses variétés de forme, le profilé permet d’offrir une solution à la plupart des problèmes de mise en œuvre comme le cintrage et même si elles présentent un défaut d’équerrage ou de gauchissement.

COUPE DE PROFILE

 

– Capot de recouvrement

 Partie mobile du profilé de rénovation qui, une fois déclipsé, permet d’avoir accès au lieu de mise en œuvre des vis inox afin de fixer le profilé sur la menuiserie en bois. Les vis sont alors cachées une fois le capot de recouvrement refermé.

 

– Joint coextrudé

 Joint qui assure l’étanchéité entre le profilé, et donc le vitrage, et la menuiserie en bois. Il est plus souple que le profilé en lui-même et permet donc de palier aux petites irrégularités du bois. Cependant, le fait qu’il soit coulé avec le profilé permet d’avoir une excellente tenue dans le temps.