Pour améliorer son diagnostic de performance énergétique (DPE), il est essentiel d’agir sur différents aspects de l’efficacité énergétique du logement. L’isolation des surfaces, notamment des murs, planchers et combles, est un point de départ incontournable pour réduire les pertes thermiques. Ensuite, l’amélioration des systèmes de chauffage, en optant pour des équipements plus performants, joue un rôle clé dans la maîtrise de la consommation.
Les fenêtres, souvent sources de déperditions, nécessitent également une attention particulière pour renforcer l’isolation globale. Des travaux pour obtenir une ventilation optimisée sont également essentiels pour préserver la qualité de l’air tout en évitant les gaspillages d’énergie. Enfin, il est possible de gagner une meilleure classe au diagnostic de performance énergétique en adoptant des équipements de production d’énergie plus respectueux de l’environnement.
Améliorer l’isolation des planchers et l’étanchéité à l’air
L’amélioration de l’étiquette énergétique d’un logement nécessite une approche globale incluant des travaux aux planchers et concernant l’étanchéité à l’air. Les planchers sont souvent des zones de déperdition calorifique qu’il est essentiel d’isoler correctement, qu’ils soient situés au-dessus d’un sous-sol ou entre deux étages.
En parallèle, une bonne étanchéité à l’air permet de réduire les infiltrations qui compromettent le confort et l’efficacité de l’ensemble énergétique du logement, déclassant son DPE. Ces travaux contribuent à limiter les pertes de chaleur et à optimiser les performances globales de votre habitation.
Isolation des planchers bas
Isoler des planchers bas au-dessus des caves, sous-sols ou garages réduit les pertes calorifiques vers ces espaces non chauffés, améliorant par défaut le DPE de la maison ou de l’appartement (au rez-de-chaussée par exemple). Jusqu’à 10 % des pertes thermiques des logements peuvent provenir du plancher du rez-de-chaussée, d’où l’importance d’effectuer des travaux de rénovation efficaces.
Deux méthodes principales existent pour réaliser ces travaux : par le dessous, où des panneaux isolants sont fixés sous le plancher, et par le dessus, où un isolant est posé sur le plancher existant, souvent avec un nouveau revêtement.
Les matériaux utilisés pour isoler les planchers bas incluent la laine de verre, la laine de roche et le polystyrène expansé. Ces isolants limitent les pertes calorifiques, améliorent le confort, surtout en hiver, et réduisent la consommation énergétique. Une isolation efficace des planchers bas contribue directement à un meilleur DPE en limitant les ponts thermiques.
Isolation des planchers intermédiaires
La rénovation des planchers intermédiaires limite les échanges calorifiques entre les niveaux des logements, améliorant ainsi le confort thermique et l’efficacité énergétique. Pour les planchers en bois, l’isolant est souvent placé entre les solives, tandis que pour les planchers en béton, cela peut se faire par le dessous ou par le dessus, avec des matériaux comme la laine minérale ou le polystyrène expansé.
L’isolation des planchers intermédiaires est aussi cruciale pour le confort acoustique, en réduisant les nuisances sonores provenant des bruits d’impact entre les étages. Cela contribue à un environnement de vie plus serein et à une meilleure répartition calorifique, tout en réduisant les besoins énergétiques.
Repérer les infiltrations d’air
Une caméra thermique repère précisément les infiltrations d’air en détectant les variations de température sur les surfaces. Les fuites surviennent souvent au niveau des menuiseries, des raccords muraux ou des prises électriques. Cet outil permet de cibler les zones nécessitant une intervention pour limiter les déperditions calorifiques.
Une fois identifiées, les infiltrations doivent être corrigées pour améliorer l’efficacité énergétique. Les solutions de rénovation par calfeutrage, comme les joints d’étanchéité ou la mousse expansive, permettent de réduire les pertes calorifiques et d’améliorer le confort en diminuant les courants d’air.
Installer des membranes d’étanchéité
Les membranes d’étanchéité sur les murs et plafonds améliorent encore l’étiquette énergétique en évitant les infiltrations d’air et d’humidité. Posées entre la paroi et l’isolant, elles assurent une continuité de l’étanchéité, notamment aux jonctions critiques entre parois et toit.
Pour une étanchéité optimale, il faut bien traiter les raccords et points de pénétration comme les câbles. Utiliser des bandes adhésives spécifiques garantit la bonne tenue de la membrane. Ces membranes réduisent les pertes calorifiques et améliorent la qualité de l’air intérieur en limitant les infiltrations de polluants.
Optimiser l’isolation thermique
Pour améliorer l’efficacité énergétique de votre logement, une attention particulière doit être portée à l’isolation thermique. Chaque zone du bâtiment présente ses propres défis et opportunités.
Qu’il s’agisse des parois, des combles ou du toit, une isolation adéquate peut considérablement limiter les pertes calorifiques et améliorer le confort, tout en réduisant la facture énergétique. Investir dans des matériaux de qualité et s’assurer de l’efficacité de l’installation sont des étapes déterminantes pour maximiser les gains et améliorer le diagnostic de performance énergétique (DPE).
Isolation des murs
Pour améliorer l’efficacité énergétique des murs, il est crucial d’identifier les zones qui présentent des ponts thermiques, responsables des pertes calorifiques. Les parois mal isolées laissent échapper la chaleur intérieure, augmentant ainsi la consommation énergétique. L’une des solutions les plus courantes consiste à ajouter une isolation par l’intérieur ou par l’extérieur. Celle par l’intérieur est souvent moins coûteuse, mais peut réduire l’espace habitable, tandis que celle par l’extérieur est plus efficace pour éliminer les ponts thermiques mais demande un investissement plus important.
Les matériaux les plus utilisés pour l’isolation murale sont la laine de roche, le polystyrène expansé et la laine de verre, qui offrent tous de bonnes performances énergétiques. En optant pour un matériau adapté aux spécificités du bâtiment, comme des plaques isolantes rigides ou des panneaux semi-rigides, il est possible de maximiser les performances des logements. Une bonne performance énergétique des parois contribue directement à une amélioration d’une ou plusieurs classes au DPE de la maison ou de l’appartement en limitant les pertes calorifiques et en améliorant le confort.
Isolation du toit et des combles
Les combles non isolés représentent jusqu’à 30 % des pertes calorifiques d’une maison. Pour isoler les combles, on utilise généralement deux méthodes : l’isolation des combles perdus avec des matériaux en vrac comme la ouate de cellulose, et celle des combles aménageables avec des panneaux rigides entre les chevrons.
L’isolation du toit par l’extérieur, ou sarking, est souvent privilégiée lors des travaux de rénovation complets. Elle conserve l’espace intérieur tout en offrant une bonne performance énergétique. Isoler le toit réduit les besoins énergétiques en hiver et améliore le confort en été, tout en réduisant les factures d’électricité ou de gaz. Malgré un prix initial plutôt élevé, ces travaux de rénovation énergétique peuvent être compensés par des aides du gouvernement, améliorant alors la classe énergétique des logements concernés à moindre coût.
Améliorer le système de chauffage
Après avoir optimisé l’isolation, l’étape suivante consiste à améliorer le système de chauffage, car cela ne suffit que si la chaleur est produite et distribuée efficacement.
Un radiateur performant permet de chauffer l’espace de manière uniforme et économe et donc d’améliorer le DPE du logement. En combinant une chaudière à haut rendement avec une programmation adaptée, il est possible de gagner en confort tout en réduisant la consommation énergétique.
Choisir une chaudière à haut rendement
Choisir une chaudière à condensation permet de réduire la consommation énergétique en récupérant la chaleur des fumées avant évacuation. Ces équipements ont un rendement supérieur à 90 % et réduisent les émissions de CO2 par rapport aux modèles classiques.
Une équipement à haut rendement, bien dimensionné et couplé à une bonne étiquette énergétique du logement, peut significativement réduire les factures d’énergie. Elle est idéale pour les systèmes basse température, comme les planchers chauffants, offrant un confort accru et des économies d’énergie.
Installer un système de programmation et de régulation
L’installation d’un thermostat programmable permet de régler la température en fonction des besoins quotidiens, comme abaisser la température la nuit ou pendant les heures d’absence. En adaptant automatiquement la température en fonction de l’occupation des lieux, cette technologie de régulation réduit les gaspillages d’énergie et améliore le confort. Les thermostats connectés offrent des fonctionnalités avancées, comme la gestion à distance via une application mobile, et des ajustements basés sur les habitudes des occupants.
En plus du thermostat programmable, il est possible d’installer des robinets thermostatiques sur les radiateurs. Ces robinets permettent de réguler individuellement la température dans chaque pièce, évitant ainsi de surchauffer des espaces peu utilisés. Combinés à une chaudière à haut rendement, ces systèmes de programmation et de régulation offrent une gestion calorifique optimisée, réduisant les factures de gaz ou d’électricité tout en augmentant l’efficacité de l’ensemble, le tout améliorant significativement le DPE de l’appartement ou de la maison.
Installer une VMC double flux
La VMC double flux est un système de ventilation qui récupère la chaleur de l’air extrait du logement pour préchauffer l’air neuf entrant, réduisant ainsi les déperditions calorifiques. Cela diminue la charge sur le système principal et maintient une température intérieure plus stable en hiver, tout en garantissant une bonne qualité de l’air.
Une VMC double flux bien dimensionnée peut obtenir un rendement de 90 %, augmentant alors le DPE du logement par défaut. Elle filtre également l’air entrant, éliminant poussières et polluants, créant ainsi un environnement plus sain. Malgré un montant initial plutôt élevé mais en partie compensé par les aides de l’État, les économies d’énergie et le confort accru en font une solution rentable pour les habitations bien isolées.
Rénover les fenêtres pour une meilleure isolation
L’amélioration de l’isolation thermique doit aussi passer par les fenêtres, qui sont souvent des points critiques de déperditions d’énergie. Rénover le vitrage, que ce soit en le remplaçant par un modèle à double vitrage ou en renforçant son étanchéité, contribue non seulement à conserver la chaleur, mais aussi à améliorer le confort acoustique. Cela garantit une meilleure efficacité énergétique et un cadre de vie plus agréable.
Installer des fenêtres à double vitrage
Le remplacement ou la rénovation des vitrages simples par des fenêtres à double vitrage permet de réduire les pertes calorifiques de manière significative, et peut être subventionné grâce aux aides de l’État. Le double vitrage est composé de deux vitres séparées par une lame d’air ou de gaz (souvent de l’argon), qui agit comme un isolant. Cette configuration réduit la transmission calorifique, maintenant ainsi la température intérieure et limitant les variations dues aux conditions extérieures. De plus, l’installation d’un châssis à double vitrage diminue les besoins énergétiques en hiver et en climatisation en été, ce qui se traduit par des économies d’énergie notables. Cependant, pour effectuer des travaux de rénovation sans risques, il est important de faire appel à un menuisier qualifié, comme le sont nos experts chez Menuiserie Fenêtre.
Outre l’amélioration de l’isolation thermique, le double vitrage offre également des avantages en matière d’isolation acoustique. Il contribue à réduire le bruit provenant de l’extérieur, améliorant ainsi le confort général du logement. Pour maximiser les bénéfices, il est essentiel de s’assurer que les cadres sont également de bonne qualité et bien étanches. L’installation de double vitrage est donc une mesure efficace non seulement pour améliorer le DPE du logement, mais aussi pour augmenter le confort des occupants.
Vérifier l’étanchéité des fenêtres
Les infiltrations d’air au niveau des vitrages causent d’importantes pertes d’énergie. Pour vérifier l’étanchéité, on peut simplement passer la main le long des cadres ou utiliser une caméra thermique pour détecter les fuites. Une fois repérées, ces infiltrations doivent être traitées avec des joints d’étanchéité, comme du silicone ou des bandes adhésives, pour limiter les pertes calorifiques.
Améliorer l’étanchéité des ouvertures est une solution peu coûteuse qui augmente l’efficacité énergétique du logement. Cela limite les courants d’air froid et stabilise la température intérieure, réduisant les besoins en chauffage. Enfin, vérifier régulièrement l’état des joints est essentiel, car leur usure diminue leur efficacité. Toutes ces opérations font partie des travaux de rénovation des fenêtres et permettent un gain non négligeable au DPE de la maison ou de l’appartement.
Améliorer les équipements de production d’énergie
Pour compléter les efforts produits lors des travaux pour isoler l’habitation, il est pertinent de s’orienter vers des équipements de production d’énergie plus performants et plus verts. Opter pour les énergies renouvelables, telles que les panneaux solaires ou une pompe à chaleur, permet de produire de l’énergie de manière plus durable. Ces solutions offrent non seulement un impact positif sur le DPE, mais contribuent également à la transition énergétique globale.
Opter pour les énergies renouvelables
Les panneaux solaires sont une solution populaire pour produire une énergie verte et améliorer le DPE. Ils convertissent l’énergie solaire en électricité, réduisant la consommation d’énergie conventionnelle. L’électricité produite peut être utilisée dans le logement ou injectée dans le réseau, générant des économies et des revenus.
La géothermie exploite la chaleur du sol pour chauffer l’eau dans un système de chauffage central. Bien que coûteux à installer, il utilise une source stable et offre des économies d’énergie importantes à long terme (améliorant considérablement le DPE), surtout dans les régions avec un bon potentiel géothermique.
Installer une pompe à chaleur
Les pompes à chaleur air-air extraient la chaleur de l’air extérieur et la redistribuent à l’intérieur. Elles fonctionnent même par temps froid, bien que leur efficacité puisse diminuer. Ces systèmes permettent de chauffer le logement de manière économique et peuvent aussi rafraîchir l’intérieur en été, offrant ainsi une solution polyvalente.
Les pompes à chaleur air-eau transfèrent la chaleur de l’air à un circuit d’eau, alimentant radiateurs ou planchers chauffants. Elles sont idéales pour les systèmes de chauffage central et peuvent être combinées avec d’autres dispositifs basse température. En réduisant les coûts d’énergie de chauffe et la consommation d’électricité, elles améliorent le DPE et diminuent les émissions de CO2.